Texte de la REPONSE :
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La France suit avec attention la répression dont font l'objet en Chine les membres du Falungong et les violations des droits de l'homme dont ils peuvent être victimes à l'occasion d'une campagne commencée en 1999. Quoique le nombre des personnes touchées par celle-ci fasse l'objet d'estimations contradictoires, la France, comme ses partenaires européens, note, avec inquiétude, une nouvelle intensification de la répression depuis l'automne dernier, et de nombreuses allégations de torture sont rapportées. Sans se prononcer sur la nature complexe du mouvement Falungong, ni sur les principes philosophiques qui le sous-tendent, la France est vigilante sur la question du respect par la Chine de l'Etat de droit et des droits de l'homme. Son attachement au respect des libertés fondamentales, et notamment de la liberté d'expression, de la liberté d'association et de la liberté de croyance, est régulièrement rappelé aux autorités chinoises à l'occasion de rencontres bilatérales et au niveau européen. Dans le cadre du dialogue euro-chinois sur les droits de l'homme, lors du Conseil des ministres des affaires étrangères de l'Union européenne, le 22 janvier 2001, ou devant l'Assemblée générale des Nations unies, l'Union européenne a exprimé à plusieurs reprises la préoccupation que lui inspire la répression du Falungong. Lors de la dernière session de la commission des droits de l'homme, conformément à la position de vote commune adoptée par les membres de l'Union européenne le 19 mars 2001, la France s'est opposée, par principe, à la motion de non-action déposée par la Chine et aurait voté en faveur du projet de résolution américain s'il avait été mis aux voix.
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