Texte de la REPONSE :
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Les obstacles tarifaires à la commercialisation de roquefort aux Etats-Unis, conséquence du contentieux « hormones », occasionnent de réelles difficultés dans cette filière depuis deux ans. Les efforts des producteurs de lait et des transformateurs pour diminuer le prix de vente du roquefort expédié vers les Etats-Unis afin d'éviter une hausse excessive du prix de vente au détail dans le contexte d'une surtaxe de 100 % à l'importation ont permis de préserver assez largement les débouchés aux Etats-Unis, mais ils ont été effectués au détriment des crédits que la confédération générale des producteurs de lait de brebis et des industriels de roquefort consacrait habituellement pour renforcer la notoriété de son produit sur les marchés français et extérieurs face à la concurrence. Cette situation peut conduire à terme à une diminution des parts de marché. Afin de prévenir un éventuel déclin de la commercialisation de roquefort, qui aurait des conséquences négatives pour l'activité économique et l'aménagement du territoire dans ses bassins de production, le ministre de l'agriculture et de la pêche a décidé de dégager un crédit exceptionnel de 7 millions de francs, prélevé sur le budget de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers, pour aider les professionnels à financer des campagnes collectives de promotion du roquefort en France et sur les marchés étrangers.
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