Texte de la REPONSE :
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La filière équine, comme l'ensemble des filières animales, a été touchée par l'épizootie de fièvre aphteuse qu'ont connue aussi d'autres pays ces derniers mois. Compte tenu du caractère spécifique du cheval, qui n'est pas sensible au virus de la fièvre aphteuse, mais peut en être le « porteur sain » à l'occasion de ses déplacements (véhicules de transport, paille, fourrage, etc...), le ministre de l'agriculture et de la pêche a demandé à ses services de tout mettre en oeuvre pour limiter les inconvénients du dispositif de lutte mis en place. C'est ainsi que les courses et les compétitions équestres ont pu être maintenues, sous réserve du respect par tous les agents de la filière de règles très strictes de désinfection, de transport et de rassemblement des chevaux. Une procédure souple de déclaration préalable a été immédiatement mise en place pour permettre les mouvements de chevaux. Dès le 22 mars dernier, sauf pour les départements concernés par un foyer confirmé de fièvre aphteuse, les promenades et randonnées équestres ont été à nouveau autorisées. Un arrêté promulgué début avril a levé l'ensemble des contraintes touchant le milieu équestre. Le préjudice éventuellement supporté par les entreprises du secteur a été limité autant que possible dans sa durée. Cependant pour les dispositifs classiques d'aides aux agriculteurs en difficulté peuvent être mobilisés, les directions départementales de l'agriculture et de la forêt étant l'interlocuteur local à consulter pour les démarches à effectuer.
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