Texte de la REPONSE :
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La France, traditionnellement le premier bailleur de fonds des Comores, est toujours restée présente pendant la double crise - séparatiste et institutionnelle -, avec un dispositif replié autour des trois priorités que sont la préservation de l'essentiel en matière de fonctionnement des services et institutions de base, la prise en compte de la société civile (associations de base et ONG) comme interlocuteur privilégié en matière de développement de proximité, de développement rural et de micro-crédit et enfin l'encouragement de la francophonie et de l'enseignement de la langue française. La signature de l'accord de Fomboni, par sa promesse de retour à des institutions légales, a permis d'ajouter aux 20 MF prévus pour 2001, la signature de trois conventions du fonds de solidarité prioritaire, relatives au programme de développement local aux Comores (PDLC) jusque-là expérimental, au fonds social de développement, et enfin au projet d'appui à l'organisation des producteurs agricoles, soit 23,5 MF supplémentaires. Enfin, à la suite de la réunion des Amis des Comores du 5 juillet dernier organisée à l'initiative de la Banque mondiale et du gouvernement comorien, une nouvelle convention de 4 MF, proposée dans le cadre du programme d'urgence, de reconstruction et de redressement national, a été proposée à la signature des autorités comoriennes. Cet effort sera poursuivi en 2002 et au vu des échéances électorales prévues à la fin de cette année (référendum constitutionnel) et au premier semestre de l'année prochaine (élections législatives et présidentielles) qui devraient permettre un retour à la légalité institutionnelle et une relation harmonieuse entre les trois îles des Comores.
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