Texte de la REPONSE :
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Le veuf ou la veuve qui reprend l'entreprise familiale à l'issue du décès du chef d'entreprise est soumis aux mêmes obligations que ce dernier concernant l'inscription au répertoire des métiers ou au registre du commerce et des sociétés. En outre, pour le secteur de l'artisanat, le conjoint survivant du chef d'entreprise doit, d'une part, satisfaire à l'obligation du suivi du stage d'initiation à la gestion, d'autre part, à l'exigence de qualification telle qu'elle est requise, pour certaines activités, par la loi du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat et de son décret d'application du 2 avril 1998. En contrepartie, le conjoint survivant bénéficie en cas de besoin des mêmes prestations techniques de qualité de la part des organismes consulaires que celles offertes à un chef d'entreprise que ce soit dans le cadre d'une création ou d'une reprise.
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