FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 71085  de  M.   Tiberi Jean ( Rassemblement pour la République - Paris ) QE
Ministère interrogé :  justice
Ministère attributaire :  justice
Question publiée au JO le :  24/12/2001  page :  7376
Réponse publiée au JO le :  08/04/2002  page :  1920
Rubrique :  traités et conventions
Tête d'analyse :  convention internationale sur la cybercriminalité
Analyse :  transposition en droit français. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Jean Tiberi attire l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, au sujet de la convention internationale relative à la cybercriminalité qui a été conclue à Bucarest. Il lui demande dans quels délais le Gouvernement compte transposer dans la législation nationale les mesures retenues par la convention.
Texte de la REPONSE : La garde des sceaux, ministre de la justice, a l'honneur de faire connaître à l'honorable parlementaire que la convention internationale relative à la cybercriminalité a été signée par la France le 23 novembre 2001, le jour de son ouverture à la signature. Il s'agit là de la première convention sur les infractions pénales commises via l'Internet et d'autres réseaux informatiques, traitant en particulier des infractions portant atteinte aux droits d'auteurs, de la fraude liée à l'informatique, de la pornographie enfantine, ainsi que des infractions liées à la sécurité des réseaux. Ses dispositions visent, d'une part, à incriminer un certain nombre de comportements liés à la cybercriminalité et, d'autre part, à fournir un cadre procédural à l'instruction et à la poursuite d'infractions de ce type ainsi que d'autres infractions commises au moyen d'un système informatique ou dans le cadre desquelles des preuves existent sous forme électronique. Enfin, la convention met en place un régime de coopération internationale qui se veut rapide et efficace. Il est souhaitable que la France, qui a eu un rôle très actif durant les négociations, soit en mesure de ratifier rapidement cette convention. La ministre rappelle aussi à l'honorable parlementaire que certaines mesures retenues par la convention ne nécessiteront pas de transposition dans la législation nationale dans la mesure où notre législation pénale incrimine déjà un certain nombre de comportements liés à la cybercriminalité.
RPR 11 REP_PUB Ile-de-France O