Texte de la REPONSE :
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La mort de Jonas Savimbi le 22 février dans l'est du pays a créé une situation nouvelle en Angola, qui pourrait faciliter l'émergence d'une solution politique au conflit qui ravage ce pays depuis vingt-sept ans. La France salue la décision prise par le gouvernement angolais, le 13 mars, de cesser unilatéralement ses actions offensives en vue d'établir un cessez-le-feu général. C'est une décision susceptible de favoriser un retour au dialogue et le processus de paix. De concert avec ses partenaires de l'Union européenne, la France appelle toutes les parties en Angola, et en particulier l'Unita et l'ensemble de ses représentants, à s'engager de façon décisive sur la voie de la réconciliation, en permettant, sous l'égide des Nations unies, la conclusion d'un cessez-le-feu général et le retour au dialogue en vue de l'application de l'ensemble des dispositions du protocole de Lusaka. La France appuie tout particulièrement les efforts de M. Gambari, conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies, reçu à Paris par le ministre délégué à la coopération et à la francophonie, le 14 mars, pour jouer le rôle de médiation qui lui a été confié par les autorités angolaises, afin de favoriser un cessez-le-feu général et de parvenir à un accord entre belligérants en vue de la relance du processus de paix.
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