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Texte de la QUESTION :
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M. André Aschieri attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les risques liés à la disparition du panda dans la réserve naturelle chinoise de Wolong. Ainsi, les chercheurs ne comptaient plus que 72 animaux en 1986. Au total, la Chine hébergerait aujourd'hui moins de 1 000 pandas. En fait, la forêt de Wolong s'est nettement détériorée depuis que la réserve y a été établie en 1975. Curieusement, les arbres ont disparu à un rythme plus rapide qu'avant. Les scientifiques ont trouvé les raisons de ce phénomène. En effet, on parle de plus de 140 000 visiteurs annuels, ce qui engendre des coupes de bois supplémentaires dans le but d'accueillir ces touristes pour, notamment, les nourrir. L'exploitation forestière est illégale mais les paysans, pour la plupart de pauvres Tibétains, sont toujours passés outre et avaient pris l'habitude de déboiser des pans entiers de forêt situés à basse altitude. Depuis quelques années, ils ont commencé à aller plus haut dans la montagne pour couper leur bois, ce qui a perturbé de façon importante les pandas, qui sont des animaux extrêmement sensibles. Les mères ne donnent naissance à des petits qu'une fois tous les deux ans et préfèrent installer leurs oursons dans des arbres creux. En condamnant des arbres, les paysans les ont privés de tanières. De plus, ces nouvelles clairières ont éloigné les groupes de pandas les uns des autres, diminuant ainsi les chances de reproduction entre eux. Le salut des pandas ne passera que par le salut économique des habitants. Il lui demande donc si des mesures sur le plan international pourraient être adoptées afin d'aider économiquement la région et donc de sauver les pandas.
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