Texte de la REPONSE :
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La France, qui a fait du soutien à la construction d'un Etat de droit un axe essentiel de son action au Cambodge, considère que les principaux responsables du génocide commis par le régime khmer rouge doivent rendre compte de leurs crimes. Attachée à la lutte contre l'impunité, elle estime que le jugement des anciens dirigeants khmers rouges constituera une étape essentielle dans le retour du Cambodge à la paix et à la stabilité. Elle s'est donc réjouie de la promulgation par le roi Norodom Sihanouk, le 10 août 2001, de la loi créant le tribunal chargé de juger les criminels khmers rouges. C'est pourquoi la France a regretté la décision prise le 8 février 2001 par le secrétariat des Nations unies de rompre les négociations avec le Cambodge en vue de la mise en place du tribunal. Elle exprime le voeu qu'une formule puisse être trouvée avec les Nations unies, assurant tout à la fois le plein respect de la souveraineté du Cambodge et la conformité du procès aux règles de justice internationalement reconnues.
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