FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 74574  de  M.   Estrosi Christian ( Rassemblement pour la République - Alpes-Maritimes ) QE
Ministère interrogé :  santé
Ministère attributaire :  santé, famille et personnes handicapées
Question publiée au JO le :  25/03/2002  page :  1646
Date de changement d'attribution :  07/05/2002
Rubrique :  enseignement supérieur
Tête d'analyse :  professions de santé
Analyse :  masseurs-kinésithérapeutes. numerus clausus
Texte de la QUESTION : M. Christian Estrosi attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur l'inadéquation existant entre le dispositif national de sélection et de formation des masseurs-kinésithérapeutes et celui des directives européennes. Ces dernières rendent en effet caduques les procédures françaises, tant d'ailleurs au niveau de cette activité qu'à celui de nombreuses professions médicales ou paramédicales. Alors qu'en France une politique de quotas, établie depuis 1981, et une obligation de niveau d'études et la réussite à un concours gèrent la formation des masseurs-kinésithérapeutes, d'autres pays européens acceptent dans leurs écoles des étudiants sans concours ni examen de contrôle. De ce fait, de nombreux Français décident de suivre leur enseignement à l'étranger pour revenir exercer ensuite en France. Les conséquences en sont multiples : désavantage des étudiants préparant le concours français par rapport à ceux qui choisissent une formation à l'étranger ; niveau professionnel moindre de ces derniers ; mise en danger de la « filière française de formation ». Le problème est loin d'être récent et n'a reçu à ce jour aucune solution. En conséquence, il lui demande s'il entend mettre un terme à sa politique d'attentisme et engager les réformes nécessaires pour soutenir l'enseignement français et maintenir ainsi un haut niveau de qualification.
Texte de la REPONSE :
RPR 11 Provence-Alpes-Côte-d'Azur N