FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 8084  de  M.   Le Roux Bruno ( Socialiste - Seine-Saint-Denis ) QE
Ministère interrogé :  emploi et solidarité
Ministère attributaire :  emploi et solidarité
Question publiée au JO le :  22/12/1997  page :  4728
Réponse publiée au JO le :  20/04/1998  page :  2249
Rubrique :  sécurité sociale
Tête d'analyse :  cotisations
Analyse :  exonération. associations. zones franches
Texte de la QUESTION : M. Bruno Le Roux attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'application des dispositions relatives aux zones franches aux associations régies par la loi de 1901. Le bénéfice des exonérations de charges sociales prévu par la loi est accordé aux seules associations soumises à l'impôt sur les sociétés. La quasi-totalité des associations, à but non lucratif, en est donc exclue. Tout en sachant que les associations loi 1901 bénéficient déjà d'une exonération pour les taxes salariales sur les six premiers emplois payés au SMIC, il lui demande quelles sont les mesures qui pourraient être prises pour élargir à l'ensemble des associations le bénéfice de ces dispositions.
Texte de la REPONSE : L'exonération de charges sociales patronales instituée en faveur de l'emploi dans les zones franches urbaines par la loi n° 96-987 du 14 novembre 1996, relative à la mise en oeuvre du pacte de relance pour la ville, bénéficie aux entreprises exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale, au sens du code général des impôts. Ces entreprises bénéficient également des allégements de charges fiscales institués dans ces zones, principalement de l'exonération de l'impôt sur les bénéfices et de la taxe professionnelle. L'ensemble de ces allégements fiscaux et sociaux vise à favoriser l'implantation d'entreprises du secteur privé marchand dans les zones franches urbaines. Aussi, s'agissant des associations, il ne serait pas cohérent avec cet objectif d'étendre le bénéfice de ces mesures à l'ensemble des associations non soumises à l'impôt sur les sociétés et dont l'activité ne relève pas du secteur marchand. Cependant, le Gouvernement est conscient de la contribution que peut apporter le secteur associatif à but non lucratif à la mise en oeuvre de la politique de la ville, notamment en ce qui concerne le développement de l'emploi. Ces associations ont pu ainsi bénéficier d'aides importantes au titre des emplois de ville jusqu'au 31 décembre 1997. Depuis le 1er janvier 1998, ces emplois ont vocation à être repris en charge dans le cadre du programme « nouveaux services, nouveaux emplois » dont pourront bénéficier les associations conventionnées à cette fin. Ces dispositions s'ajoutent, sans s'y substituer, aux allégements de charges dont peuvent bénéficier les associations au titre des contrats emploi solidarité et des contrats emploi solidarité consolidés.
SOC 11 REP_PUB Ile-de-France O