Texte de la REPONSE :
|
La circulaire n° 97-263 du 16 décembre 1997 relative à la mise en oeuvre du dispositif emplois jeunes dans les établissements publics locaux d'enseignement (EPLE) et dans les écoles relevant du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie prévoit que les aides-éducateurs doivent être au moins titulaires d'un baccalauréat ou d'un titre équivalent. Le même texte précise qu'il est souhaitable qu'ils ne soient pas en possession d'un diplôme supérieur à bac +2. Cette recommandation vise à concilier deux impératifs : d'une part, il s'agit de disposer d'aides-éducateurs suffisamment formés pour participer efficacement à l'action éducatrice des EPLE ; d'autre part, l'objectif recherché, en conformité avec la loi n° 97-940 du 16 octobre 1997 relative au développement d'activités pour l'emploi des jeunes, est de faciliter l'accès de jeunes à un emploi, ce qui implique de ne pas recruter en priorité ceux qui, grâce au niveau de qualification qu'ils ont déjà atteint, paraissent davantage susceptibles de s'insérer dans la vie active. Il n'est donc pas envisagé de modifier dans l'immédiat la circulaire du 16 décembre 1997 sur ce point. Il importe de signaler que l'éducation nationale va mobiliser tout son réseau de formation pour faciliter l'insertion des aides-éducateurs. Les universités et le centre national d'enseignement à distance vont les accueillir dans les formations qu'ils organisent. Les IUFM pour leur part vont accueillir dans les préparations aux concours de recrutement ceux d'entre eux qui réunissent les conditions pour s'y présenter.
|