Texte de la QUESTION :
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M. Patrick Delnatte souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur le dispositif des zones franches tel que prévu par la loi du 14 novembre 1996. Il apparaît dans les faits des divergences d'appréciation entre les différents services en charge des exonérations allouées aux établissements installés dans ces quartiers en difficulté. En effet, l'administration fiscale admet au bénéfice des exonérations d'impôt des sociétés, de taxe foncière et de taxe professionnelle, toute entreprise de moins de 50 salariés établie dans une ZFU et détenue pour plus de 50 % par une autre société installée hors de ce secteur et ce, quel que soit le nombre de salariés de cette dernière, au motif que la filiale sise en zone franche n'emploie pas plus de 50 salariés. Or, dans le même temps, les services de l'URSAFF refusent de lui accorder le bénéfice des exonérations des charges sociales patronales au motif qu'elle emploie avec sa maison mère plus de 50 salariés. Dans de telles situations et à défaut d'une position commune entre les différents services administratifs, ne risque-t-on pas d'aboutir à des défiliations des entreprises concernées par ce cas de figure, afin d'éviter le cumul des effectifs et de contourner la position de l'ACOSS ? Il lui demande donc de lui préciser les termes de son action ministérielle afin de remédier à cette situation.
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