FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 9672  de  M.   Grasset Bernard ( Socialiste - Charente-Maritime ) QE
Ministère interrogé :  emploi et solidarité
Ministère attributaire :  emploi et solidarité
Question publiée au JO le :  02/02/1998  page :  517
Réponse publiée au JO le :  28/09/1998  page :  5308
Rubrique :  chômage : indemnisation
Tête d'analyse :  conditions d'attribution
Analyse :  chômeurs âgés
Texte de la QUESTION : M. Bernard Grasset attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur le cas des chômeurs âgés de moins de 60 ans ayant quarante annuités de cotisations assurance vieillesse et qui ne perçoivent pas l'allocation spécifique de solidarité ou l'allocation du dispositif RMI (le revenu du conjoint dépassant le plafond), ne peuvent bénéficier du dispositif allocation chômeur âgés car ils ne relèvent pas du statut Unedic. Il lui demande par conséquent quelles mesures sont envisagées pour ces personnes qui ne perçoivent plus aucune aide.
Texte de la REPONSE : Le Gouvernement est particulièrement sensible à la situation des chômeurs âgés bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ou du revenu minimum d'insertion (RMI) et justifiant d'au moins 160 trimestres d'assurance dans les régimes de base obligatoires d'assurance vieillesse. Ceux-ci doivent pouvoir connaître une amélioration de leur revenu. Une telle mesure répond en effet à un objectif de reconnaissance sociale envers des personnes ayant commencé à travailler très jeunes et qui sont sans emploi à un âge où il leur devient particulièrement difficile de retrouver un emploi. Une proposition de loi, votée par le Parlement, est parue au Journal officiel du 18 avril 1998. Elle prévoit que les bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique ou de l'allocation de revenu minimum d'insertion, lorsqu'ils justifient, avant l'âge de soixante ans, d'au moins 160 trimestres validés dans les régimes de base obligatoires d'assurance vieillesse ou de périodes reconnues équivalentes, pourront percevoir une allocation spécifique d'attente. Le montant mensuel de cette allocation sera fixé à 1 750 francs. De plus, le Gouvernement s'est engagé à ce que tout bénéficiaire de l'allocation spécifique d'attente se voie garantir un niveau de ressources mensuelles de 5 000 francs.
SOC 11 REP_PUB Poitou-Charentes O