FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 969  de  M.   Brunhes Jacques ( Communiste - Hauts-de-Seine ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale, recherche et technologie
Ministère attributaire :  éducation nationale, recherche et technologie
Question publiée au JO le :  14/07/1997  page :  2346
Réponse publiée au JO le :  15/09/1997  page :  2972
Rubrique :  enseignement maternel et primaire
Tête d'analyse :  fonctionnement
Analyse :  effectifs de personnel. Hauts-de-Seine
Texte de la QUESTION : M. Jacques Brunhes appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie concernant la situation des écoles dans le département des Hauts-de-Seine. La situation se caractérise par un recul de la scolarisation des plus jeunes en maternelle, la faiblesse persistante des moyens affectés dans les quartiers sensibles, des structures d'écoles de plus en plus difficiles en élémentaire, 120 postes spécialisés vacants, faute d'un nombre suffisant d'enseignants qualifiés et un manque de moyens pour permettre aux directeurs d'assurer correctement leur mission. La réponse à ces problèmes implique que le service public d'éducation dispose des ressources nécessaires à son développement, son amélioration, sa transformation. Le Premier ministre a indiqué dans sa déclaration de politique générale, qu'il entendait replacer l'école au coeur du « pacte républicain » et, qu'afin d'assurer une rentrée dans de meilleures conditions, il souhaitait mobiliser des moyens supplémentaires dès le mois de septembre. Il lui demande donc comment cette orientation pourrait être suivie d'effets dans le département des Hauts-de-Seine.
Texte de la REPONSE : Le Gouvernement partage les inquiétudes qui se sont exprimées au sujet des fermetures de classes. Le service public de l'éducation joue un rôle essentiel pour l'aménagement du territoire et l'égalité des chances. Plusieurs centaines de classes sont réouvertes lors de cette rentrée en tenant compte de deux priorités : les écoles rurales qui ont fait des efforts de regroupement pédagogique et d'équipement et dans lesquelles la fermeture de classes a été vécue comme une blessure et comme un risque important d'accélération de la désertification ; les zones d'éducation prioritaires et les quartiers en difficulté, où les indicateurs économiques sont révélateurs des difficultés sociales des familles.
COM 11 REP_PUB Ile-de-France O