Texte de la REPONSE :
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Les États-Unis ont annoncé, le 15 mars 2006, le retrait de leurs éléments militaires terrestres et aériens de la base de Keflavik, à la date du 1er septembre dernier. À ce stade, la volonté islandaise est de continuer à traiter l'avenir de sa défense au plan bilatéral avec les États-Unis, ce qui implique une révision de l'accord de défense de 1951 qui lie les deux États. Les négociations se poursuivent pour l'heure et les États-Unis travaillent à l'élaboration d'un plan pour une nouvelle défense de l'Islande. Faute d'un accord, il est possible que le gouvernement islandais cherche une solution alternative au sein de l'OTAN, mais pas au sein de l'Union européenne dont elle n'est pas membre. Lors de son entretien avec M. Douste-Blazy, le 21 mars 2006 à Paris, le ministre islandais des affaires étrangères, M. Geir Haarde, a reçu l'assurance que la France examinerait dans un esprit positif la demande islandaise auprès de l'OTAN, au cas où ce scénario devrait se réaliser.
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