Texte de la REPONSE :
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La Fédération française d'haltérophilie (FFHMFAC), agréée depuis le 19 février 2005, a reçu délégation par arrêté du 4 février 2005 pour les disciplines d'haltérophilie, de musculation, force athlétique et culturisme, en application du code du sport. Elle compte environ 36 600 licences dont près de 3 000 pour la seule discipline de culturisme. S'agissant de l'haltérophilie, la FFHMFAC est affiliée à l'International Weight-Lifting Federation (IWF), fédération olympique. C'est la seule fédération qui organise la discipline haltérophilie sur le territoire français. La situation de la discipline « culturisme » est plus complexe dès lors qu'il existe au moins quatre organisations internationales de culturisme dont l'International Federation of Body Builders (IFBB) et l'Union Internationale des Body Builders Naturels (UIBBN). Chacune organise ses compétitions internationales et délivre ses titres. Aussi, plusieurs associations françaises disputent-elles ces compétitions. La fédération internationale de rattachement de la FFHFAC, s'agissant du culturisme, est l'Union internationale de body building naturel (UIBBN) qui ne bénéficie d'aucune reconnaissance du Comité international olympique (CIO). L'Association française de culture physique et de fitness (AFCPF) qui est le groupement revendiquant, de façon peu fiable, le plus de licenciés dans la discipline culturisme, est quant à elle affiliée à I'IFBB. Cette fédération internationale, qui n'est pas reconnue par le CIO, organise des compétitions dans des conditions incompatibles avec l'exigence de transparence que le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative défend en matière de lutte contre le dopage et prévention de la santé des sportifs. L'absence d'affiliation à des instances internationales reconnues par le CIO n'empêche pas la FFHMFAC de diligenter, pour toutes ses disciplines, des contrôles antidopage conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Notamment pour le culturisme, le directeur technique national (DTN) a imposé un regroupement impératif pour les sportifs en vue des sélections pour les compétitions internationales au cours duquel sont effectués des tests. D'une façon générale et conformément aux conclusions des Etats généraux du sports, le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative défend une position constante de préservation de l'unité d'un sport, en évitant la trop grande dispersion des disciplines, tout en encourageant, à chaque fois que possible, le regroupement des disciplines assimilées ou associées ou présentant des liens étroits au sein d'une même structure fédérale. Dans ce sens, chaque fois que des associations revendiquant l'organisation d'une activité culturisme, au niveau national, se sont adressées au ministère chargé des sports, elles ont été invitées à se rapprocher de la FFHMFAC.
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