Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire demande au Gouvernement de bien vouloir lui préciser ce qu'il envisage de faire, à l'occasion du centenaire de la réhabilitation d'Alfred Dreyfus, afin d'exprimer pleinement la portée historique de cette affaire et son sens présent. Comme cela a déjà été clairement rappelé dans le cadre d'autres récentes réponses à des questions écrites par lesquelles des parlementaires ont demandé au Gouvernement de décider de rendre à Alfred Dreyfus l'hommage national suprême qu'aurait constitué le transfert de sa dépouille au Panthéon, la position du gouvernement reste inchangée. En effet, en application d'une doctrine constante, les décisions relatives aux différentes formes d'hommage national échappent totalement à sa compétence et relèvent de la seule autorité du Président de la République qui exerce ce droit à titre strictement personnel. C'est en application de cette règle que, à la seule initiative de M. le Président de la République, une cérémonie d'hommage national a pu avoir lieu le 12 juillet 2006, dans la cour d'honneur de l'École militaire à Paris où le capitaine Dreyfus avait été dégradé le 5 janvier 1895, pour marquer cet important anniversaire et rendre l'hommage qui lui est du au patriote victime d'une effroyable erreur judiciaire. Le discours prononcé à cette occasion par Monsieur le Président de la République a très exactement répondu au souhait exprimé par l'honorable parlementaire.
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