Texte de la QUESTION :
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M. Francis Falala attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche à propos des propositions inscrites dans l'étude de Marie-Christine Bellosta publiée en juin 2006 par la Fondation pour l'innovation politique, intitulée « De la diplômation à l'emploi, pour un renouveau de la politique scolaire et universitaire ». Parmi celles-ci, l'auteure préconise, au niveau de la formation professionnelle, de poursuivre le rééquilibrage entre formation professionnelle scolaire et formation par apprentissage. Aussi, il le remercie de lui indiquer sa position et ses intentions relativement à cette préconisation.
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Texte de la REPONSE :
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L'apprentissage est une voie de formation particulièrement valorisée aujourd'hui comme en témoigne le plan de rénovation et de développement arrêté par le gouvernement, qui vise à porter de 373 000 à 500 000, d'ici 2010, le nombre total des apprentis. Le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche entend prendre toute sa part dans ce développement en augmentant dans le même temps de 50 % le nombre d'apprentis accueillis dans les établissements publics locaux d'enseignement (EPLE). Les effectifs de l'apprentissage représentent actuellement 27,6 % de l'ensemble des effectifs accueillis dans des formations professionnelles du second degré de niveau V (CAP, BEP, mentions complémentaires), et de niveau IV (brevet professionnel, baccalauréat professionnel, brevet des métiers d'art). Le développement de l'apprentissage est lié, ainsi que Mme Bellosta le souligne, « à la capacité des entreprises de dégager des maîtres d'apprentissage pour encadrer les jeunes », ainsi qu'à la mise à disposition des moyens nécessaires dans les centres de formation d'apprentis et les sections d'apprentissage des EPLE. Il convient de rappeler à ce sujet que l'offre de formation professionnelle est arrêtée dans le cadre du plan régional de développement des formations professionnelles, qui relève de la compétence de la région. Cette offre prend en compte les besoins économiques du territoire régional, les demandes des jeunes et des familles et le potentiel de ressources humaines et matérielles des différents prestataires de formation. Dans ce cadre, plus que le rééquilibrage entre les deux modes de formation, l'objectif visé est de permettre à tous les jeunes d'acquérir une qualification et un diplôme professionnels.
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