Texte de la REPONSE :
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Lorsqu'un véhicule à l'étranger est intercepté pour excès de vitesse, un contrôle routier est effectué. S'il s'agit d'un ressortissant ou d'un résident français, les règles habituelles de recouvrement forcé en cas de non-paiement des amendes sont applicables. S'il s'agit d'un étranger, le véhicule est retenu jusqu'au paiement d'une caution garantissant le paiement de l'amende. S'il s'agit d'un excès de vitesse au moins égal à 50 km/h, et si le conducteur est propriétaire du véhicule, ce dernier peut être immobilisé en vue d'une confiscation avec l'accord du procureur de la République. Pour les excès de vitesse relevés par les radars automatisés, dont 15 % concernent des étrangers, il est effectivement difficile de sanctionner puisqu'il est nécessaire d'avoir accès au fichier des immatriculations du pays d'origine. Aussi, lors du comité interministériel de la sécurité routière qui s'est tenu le 6 juillet dernier, il a été décidé de poursuivre la mise en place d'accords bilatéraux visant à obtenir de la part des pays étrangers des données sur l'identification des titulaires du certificat d'immatriculation, dans un cadre de réciprocité. Après l'accord signé avec le Luxembourg en avril 2005, un nouvel accord a été signé le 14 mars dernier avec la République fédérale d'Allemagne dont la procédure de ratification est en cours. Des discussions ont commencé avec la Belgique et l'Espagne. À terme, il n'y aura plus aucune difficulté pour l'identification des véhicules étrangers et, le cas échéant, du locataire.
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