FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 101734  de  M.   Lachaud Yvan ( Union pour la Démocratie Française - Gard ) QE
Ministère interrogé :  santé et solidarités
Ministère attributaire :  santé, jeunesse et sports
Question publiée au JO le :  08/08/2006  page :  8264
Date de changement d'attribution :  18/05/2007
Rubrique :  justice
Tête d'analyse :  juridictions sociales
Analyse :  tribunaux du contentieux de l'incapacité. dossiers. délais de traitement
Texte de la QUESTION : M. Yvan Lachaud attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le fait que la cour nationale de l'incapacité et de la tarification de l'assurance des accidents du travail (CNITAAT) qui siège à Amiens ne peut plus faire face à l'afflux des dossiers à traiter malgré la volonté et la compétence du personnel. Cette cour se trouve avec un stock de 17 000 dossiers accumulés. Les dossiers incompressibles se montent à 6 000 ou 7 000. On se pose la question de savoir quand cette cour pourra revenir à un stock normal de dossiers. La direction de la cour propose à ses autorités de tutelle un plan de rattrapage sur une durée de trois ans fondé sur le recrutement temporaire d'agents. Ces agents pourraient être recrutés soit parmi les étudiants en droit en 2e cycle, soit parmi les anciens fonctionnaires du ministère en charge de la santé, soit parmi les anciens magistrats ou avocats. Leur tâche consisterait pour la plupart à rédiger des rapports sur les dossiers, voire des projets d'arrêts. Certains pourraient être employés à renforcer les greffes en vue de l'instruction des dossiers. Compte tenu de la nécessaire formation qu'il conviendra de leur donner, leur collaboration devra durer au minimum dix-huit mois, l'idéal étant trois ans. La justice, depuis plusieurs années, fait appel à des collaborateurs extérieurs rémunérés à la vacation. Ce serait une formule possible pour la CNITAAT qui recourt déjà à des assesseurs rémunérés sur un budget « évaluatif ». Dans l'hypothèse d'un nombre de recours stabilisé autour de 5 000 par an, selon le projet que la CNITAAT a élaboré, un renfort d'une quinzaine de vacataires (soit sept ETP - équivalent temps plein) permettrait d'atteindre dans le délai de trois ans son objectif de parvenir à une durée raisonnable de traitement des procédures. Il souhaite savoir s'il peut envisager de telles solutions.
Texte de la REPONSE :
UDF 12 Languedoc-Roussillon N