Texte de la REPONSE :
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La part de l'automédication dans les dépenses de médicaments diminue régulièrement depuis dix ans. La France est un des pays de l'Union européenne dans lesquels l'automédication est la moins développée et le recours au médecin quasi-systématique. Une politique cohérente de développement de l'automédication est demandée par l'ensemble des acteurs, notamment depuis le déremboursement de certains médicaments à prescription médicale facultative qui a mis en évidence leur inadaptation à l'automédication, et l'absence de cadre et de référentiel adaptés à une automédication responsable et de qualité. Le ministre a affirmé sa volonté de mettre en place cette politique. A cette fin, un groupe de travail a été réuni sous la présidence de M. Alain Coulomb. Ce groupe a pour mission d'élaborer des propositions concrètes pour le développement de l'automédication. Les complémentaires santé qui ont pris part à ce groupe de travail souhaitent avoir une liberté de choix dans la définition de leur implication dans la prise en charge des médicaments d'automédication par le biais éventuellement de paniers de soins et disposer des informations facilitant cette prise en charge. C'est donc chaque organisme complémentaire qui décidera s'il envisage ou non la prise en charge de ces paniers de soins. De plus, il conviendra de tenir compte du fait que le remboursement de paniers d'automédication, lorsqu'il existe, entraîne actuellement d'importants coûts de gestion du fait de traitements manuels, en l'absence d'identification détaillée des médicaments d'automédication. Sur la base des préconisations du groupe de travail, qui doivent être finalisées avant la fin de l'année, le ministre envisagera des orientations sur ce dossier.
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