Texte de la REPONSE :
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Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité en France avec près de 180 000 décès annuels. Les principaux facteurs de risques sont les désordres nutritionnels, le tabagisme, l'inactivité physique et la consommation d'alcool. Plusieurs objectifs de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique visent la diminution de la mortalité et des accidents liés aux maladies cardiovasculaires. Dans ce cadre, différentes actions sont menées par le ministère de la santé et des solidarités. La prévention des maladies cardiovasculaires est notamment relayée par les mesures du programme national nutrition et santé (PNNS) qui visent entre autres une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, pauvre en graisses saturées, la pratique quotidienne d'une activité physique modérée. Ces actions menées dans le cadre du PNNS font l'objet d'un relais auprès des médecins par les sociétés savantes spécialisées. Comme l'a annoncé le ministre dans son allocution le 8 septembre, lors du lancement de la campagne glucides de l'INPES, un second plan nutrition et santé, basé sur le rapport du Pr Heccberg, vient d'être publié pour renforcer les mesures du précédent. Les nouveaux axes s'intéressent à l'amélioration de la qualité de l'offre alimentaire, au dépistage et à la prise en charge précoce de l'obésité, à la sensibilisation des populations défavorisées. Par ailleurs, les actions de lutte contre le tabagisme menées par le Gouvernement, qui viennent d'être récemment renforcées, concourent à la lutte contre les maladies cardiovasculaires. S'agissant des accidents vasculaires cérébraux, dont les facteurs de risque sont les mêmes que pour toutes les maladies cardiovasculaires, une campagne de prévention et d'information a été réalisée en janvier 2006 par le ministère de la santé et des solidarités en collaboration avec la Société française de neuro-vasculaire et sera reprise en 2007. Enfin, le registre dijonnais des accidents vasculaires cérébraux continue sa vigilance épidémiologique en collaboration avec l'Institut national de la santé et de la recherche médicale et l'Institut de veille sanitaire.
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