Texte de la REPONSE :
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Le conflit entre Israël et le Liban a mis en relief à la fois l'imbrication des crises au Moyen-Orient, l'impossibilité de les régler par la voie militaire et, parmi ces crises, la place centrale de la question israélo-palestinienne. La conscience de la nécessité d'agir d'urgence sur ce volet est aujourd'hui mieux partagée. Reste à créer les conditions d'une relance d'une dynamique de paix, qui se heurte encore principalement à l'absence de confiance entre les parties elles-mêmes. Un réinvestissement de la communauté internationale est aujourd'hui indispensable pour les aider à surmonter ce blocage. La libération du caporal Shalit et la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale reflétant les principes du Quartet y contribueraient grandement. L'organisation, le moment venu, d'une conférence internationale permettrait également d'accompagner et de faciliter la relance du dialogue et l'aboutissement d'une dynamique de paix, ainsi que l'a proposé le Président de la République. L'Europe, membre du Quartet, a un rôle particulier à jouer en faveur de la stabilité et de la paix au Proche-Orient. Elle l'a démontré cet été durant le conflit israélo-libanais par sa contribution à l'élaboration de la résolution 1701 et son implication au sein de la FINUL renforcée. Dans ce cadre, l'Espagne, l'Italie et la France ont déclaré, à l'occasion du récent sommet de Gérone, leur volonté de mettre en oeuvre, au sein de l'Union européenne, une initiative de paix. Le respect du cessez-le-feu agréé entre Israël et les factions palestiniennes et les déclarations récentes du Premier ministre israélien constituent des développements positifs qu'il faut mettre à profit pour relancer une dynamique de dialogue et de paix.
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