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Texte de la QUESTION :
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M. Francis Falala attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche à propos des propositions inscrites dans l'étude de Marie-Christine Bellosta publiée en juin 2006 par la fondation pour l'innovation politique intitulée « De la diplomation à l'emploi, pour un renouveau de la politique scolaire et universitaire ». Parmi celles-ci, l'auteure préconise, au niveau des contenus et de la professionnalisation des formations supérieures, de créer des licences lettres-sciences-langue vivante pour la formation des futurs professeurs des écoles. Aussi, il le remercie de luiindiquer sa position et ses intentions relativement à cette préconisation.
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Texte de la REPONSE :
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Les universités ayant pour mission d'assurer le renouvellement des professeurs de l'enseignement scolaire, le ministère chargé de l'enseignement supérieur, dans le cadre de l'expertise contractuelle de l'offre de formations vérifie que l'établissement prévoit la préparation des étudiants, de la manière la plus efficace possible aux concours de la fonction publique et de l'enseignement, mais également le devenir des étudiants en cas d'échec aux concours. L'arrêté du 23 avril 2002 relatif au cursus de licence encourage la pluridisciplinarité des formations de manière à offrir une meilleure préparation à la vie professionnelle, en particulier aux étudiants qui se destinent aux métiers de l'enseignement. La pluridisciplinarité dans l'ensemble des cursus, qui favorise notamment la bivalence des futurs professeurs des écoles et des professeurs des lycées professionnels, doit permettre d'atteindre cet objectif de formation et de préparation au concours sans qu'il soit nécessaire de construire des cursus spécifiques tournés vers des savoirs de type et d'usage propédeutiques. Dans cet esprit, les universités mettent en place ces formations en cohérence avec l'architecture globale de leurs formations, mais sans schéma préétabli. Toutefois, afin d'assurer une plus grande lisibilité, tout en conservant de la souplesse dans les parcours, les universités sont invitées à inscrire leurs modules préparant aux métiers de l'enseignement soit dans des parcours de mentions de licences existantes dans le domaine des « sciences humaines », soit dans des mentions de licences intitulées « sciences fondamentales et appliquées », ou « sciences exactes et naturelles » si elles font partie du domaine « sciences et technologies ».
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