FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 103582  de  M.   Falala Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  PME, commerce, artisanat et professions libérales
Ministère attributaire :  PME, commerce, artisanat et professions libérales
Question publiée au JO le :  12/09/2006  page :  9522
Réponse publiée au JO le :  16/01/2007  page :  614
Rubrique :  entreprises
Tête d'analyse :  PME
Analyse :  aides de l'État
Texte de la QUESTION : M. Francis Falala appelle l'attention de M. le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat et des professions libérales sur les propositions inscrites dans la note de juillet 2006 de l'Institut Montaigne, intitulée : « Pourquoi nos PME ne grandissent pas ». Parmi celles-ci, les auteurs proposent de développer des relations à tous les niveaux entre l'enseignement ou la formation et l'entreprise, dans le primaire en intégrant dans les livres scolaires des exercices simples de mathématiques liés aux réalités de l'entreprise. Aussi il souhaite connaître son sentiment et ses intentions relativement à cette proposition.
Texte de la REPONSE : La note de juillet 2006 de l'Institut Montaigne, intitulée « Pourquoi nos PME ne grandissent pas » constate, au plan macroéconomique et en comparaison avec d'autres pays de l'OCDE, un déficit du poids des entreprises moyennes en France qui, corrélé à un déficit d'innovation, influe très probablement de manière négative sur l'emploi, la compétitivité et les capacités exportatrices de l'ensemble des entreprises françaises. Si l'analyse macroéconomique est un outil pertinent d'évaluation des performances globales, elle ne permet pas d'analyser les déterminants nombreux et interdépendants réellement à l'oeuvre au niveau des entreprises. Autrement dit, des recommandations générales basées sur une analyse macroéconomique peuvent ne pas être opérationnelles si elles ne correspondent pas à la situation réelle particulière de chaque entreprise. Cela étant, il est possible et nécessaire d'adopter des mesures immédiates de correction des tendances, notamment au regard des résultats obtenus dans certains pays étrangers. Ainsi, de nombreuses institutions en France et en Europe - au premier rang desquelles le Gouvernement - s'intéressent-elles aux articulations entre savoirs fondamentaux, formation générale, orientation, professionnalisation initiale et besoins de l'économie à moyen et long terme, mobilité et promotion sociale, formation continue. De très nombreuses actions ont été mises en place telles que la définition du socle des connaissances, l'option de découverte professionnelle au collège, la modernisation de l'apprentissage. D'autres mesures sont à l'étude comme l'orientation des étudiants vers des secteurs assurant des débouchés. Ces initiatives s'appuient sur des expérimentations très nombreuses et variées, conduites aux niveaux des territoires par des acteurs de terrain, mais certainement insuffisamment connues et médiatisées. La problématique des relations actuellement insuffisantes entre les mondes de l'école, de l'université, de la recherche et le monde des entreprises est l'objet de nombreuses études et colloques à l'initiative de diverses institutions. La note de l'Institut Montaigne est un de ces travaux intéressants et constructifs. S'agissant de sa proposition visant à intégrer, à l'école primaire, des exercices simples de mathématiques liés aux réalités de l'entreprise, la priorité a été portée sur l'acquisition du socle commun de connaissances conformément aux recommandations du grand débat sur l'école mené en 2004 et auquel ont été associés plus d'un million d'acteurs.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O