Texte de la QUESTION :
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M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur l'opportunité d'installer des défibrillateurs externes automatiques sur la voie publique. Chaque année en France, environ 60 000 personnes décèdent d'un arrêt cardiaque malgré la présence de réseaux d'urgence bien structurés (SAMU, pompiers, etc.). Pourtant, de nombreuses vies pourraient sans doute être épargnées avec la mise en place de défibrillateurs externes automatiques sur la voie publique, comme dans les villes de Montbard ou d'Hyères par exemple. En effet, il est clairement établi qu'une intervention rapide par fibrillation ventriculaire sur une personne victime d'un arrêt cardiaque lui donne 25 % à 30 % de chances supplémentaires de survie. Il faut savoir également que les services de secours mettent environ quinze minutes pour être présents sur les lieux de l'accident en zone urbaine et sans doute davantage en zone rurale, en zone de montagne et dans les communes isolées en général. Appeler les secours, connaître « les gestes qui sauvent » (massage cardiaque, bouche-à-bouche, etc.) ne suffit pas toujours en présence de certaines pathologies cardiaques (mort subite par arrêt cardio-pulmonaire, etc.) : l'utilisation d'un défibrillateur s'avère alors indispensable. En conséquence, il le prie de bien vouloir lui indiquer son sentiment en la matière.
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