Texte de la REPONSE :
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L'attention du ministère de l'agriculture et de la pêche a été appelée sur les conséquences de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques. En effet, un amendement a été adopté en première lecture par l'Assemblée nationale afin de définir respectivement les « eaux libres », eaux courantes dans lesquelles le poisson est res nullius, où s'applique la législation et la réglementation de la pêche et les « eaux closes » dans lesquelles le poisson est res propria, où le sort du poisson dépend du propriétaire du fonds. Cet amendement s'appuie sur un rapport du Conseil d'État et résulte d'une jurisprudence constante sur le sujet. Néanmoins, conscient des difficultés juridiques et pratiques que peut soulever cette disposition, le Gouvernement s'est engagé à préciser cette notion « d'eaux closes » par un décret en Conseil d'État. Enfin, les missions de police de l'eau et de la pêche sont actuellement assurées par les brigades du conseil supérieur de la pêche (CSP) et seront maintenues dans le cadre du futur Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA).
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