Texte de la REPONSE :
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La Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) exerce déjà en Afghanistan des compétences dans ce domaine : soutien en matière logistique et renseignement au profit des forces afghanes chargées de la lutte contre la drogue. Par ailleurs, le Royaume-Uni, membre de la FIAS, mais aussi nation-cadre du G8 chargée de la lutte contre les stupéfiants en Afghanistan, travaille à la refonte et à la formation de l'appareil policier et judiciaire afghan dans ce domaine. Cependant, l'éradication en tant que telle ne fait pas partie des missions de la force : ce point est explicitement exclu dans son plan d'opération. Le gouvernement afghan s'est lui-même opposé à cette pratique sous la forme d'épandage. Il convient dès lors de privilégier une réponse globale (développement des modes de cultures alternatifs à impact rapide) et régionale (actions conduites dans la cadre du suivi de la Conférence de Paris sur les routes de la drogue). La France, pour sa part, continuera, notamment aux côtés de ses partenaires européens, à aider les Afghans. Elle mène ainsi deux projets phares en Afghanistan dans le domaine de la lutte contre la drogue : la relance du secteur cotonnier dans le nord du pays et une participation à la formation et à l'équipement de la police afghane chargée de la lutte contre les trafiquants de drogue.
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