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Texte de la REPONSE :
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La formation du personnel militaire des forces armées est de la responsabilité des commandements organiques. Tous les militaires suivent une formation initiale, puis un complément de formation, le plus souvent à prédominance technique, à chaque étape de leur carrière. Elle intègre entièrement la formation à la gestion des crises et des risques majeurs, aussi bien en école d'officiers que de sous-officiers, mais également au cours du cursus de formation des engagés. Cette formation est enrichie et entretenue grâce à de nombreux exercices et à des séjours opérationnels. Par ailleurs, chaque militaire reçoit une formation de base en matière de gestion du risque majeur nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC), appliquée systématiquement lors des exercices. Dans ce cadre, les officiers doiventapprendre à gérer des situations complexes en ambiance NRBC, que ce soit dans un contexte spécifiquement militaire ou civilo-militaire. Les sous-officiers sont chargés d'appliquer les techniques adaptées et les militaires du rang mettent en oeuvre régulièrement tous les matériels en dotation. Les réservistes suivent également cette formation et cet entraînement, à un rythme moins soutenu. Les forces armées disposent en outre de trois centres pour les entraînements en ambiance opérationnelle : le département études protection de la délégation générale pour l'armement (DGA) à Bourges, la section de mesures et d'étude de la décontamination de la DGA à Cazaux et le polygone de Mourmelon. La gendarmerie nationale a également pris en compte la problématique de gestion du risque NRBC. Pour la formation, elle a créé en juin 2001 une cellule nationale NRBC, située à Versailles-Satory, qui assure un rôle de formation des unités et d'experts de la matière. Pour l'aspect opérationnel, elle équipe et forme progressivement toutes les unités territoriales situées à proximité de sites exposés et des forces mobiles pour intervenir partout sur le territoire. Dans le domaine de la menace nouvelle liée au cyber-terrorisme, seuls les spécialistes qui pourraient être directement confrontés à une situation de ce type sont concernés par la formation et l'entraînement. Les autres militaires sont sensibilises sur les précautions à prendre pour éviter toute imprudence face à une situation insolite.
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