Texte de la REPONSE :
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Depuis 2002, la délinquance dans les trains et les métros a diminué de 11 %. Cette tendance se poursuit en 2006 (- 3,4%). Ces résultats sont obtenus grâce à la réorganisation des services. Dès 2003, pour améliorer l'efficacité opérationnelle, la protection des réseaux ferrés d'Île-de-France a été placée sous le commandement unique du préfet de police (décret n° 2003-932 du 1er octobre 2003 portant création d'un service de police déconcentré chargé de la sécurité des personnes et des biens sur les réseaux de transport en commun de voyageurs par voie ferrée de la région d'Île-de-France et modifiant le code de procédure pénale). En quatre ans, les patrouilles assurées par ce service ont été multipliées par trois. Aujourd'hui, 120 à 140 équipes de fonctionnaires patrouillent jour et nuit. En province, les unités spécialisées qui existaient dans les grandes métropoles ont non seulement été maintenues mais également renforcées et de nouvelles unités ont été créées (Bordeaux par exemple). Dans les trois régions où les besoins sont les plus forts en raison du maillage des trains express régionaux (Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes et Nord - Pas-de-Calais) des unités à compétence régionale ont été créées (décret n° 2005-1664 du 28 décembre 2005 relatif à la création de services de police interdépartementaux chargé de la sécurité des personnes et des biens sur les réseaux de transport en commun de voyageurs et modifiant le code de procédure pénale). Enfin, le service national de police ferroviaire (SNPF) a été mis en place en janvier 2006. Pleinement opérationnel depuis la publication des arrêtés du 27 juin 2006 qui l'insèrent dans l'organigramme de la direction centrale de la police aux frontières, il coordonne l'action de l'ensemble des services qui concourent à la sécurité des voyageurs sur le réseau ferroviaire (police, gendarmerie, services de sécurité des exploitants). Depuis le 1er juin, la brigade des chemins de fer centrale et six brigades des chemins de fer zonales fonctionnent grâce à l'affectation de 400 policiers supplémentaires. Ce sont donc désormais 644 policiers qui sont chargés de la sécurité des voyageurs. Dans chacune des zones de défense, une cinquantaine de policiers patrouille dans les trains et les gares. La brigade des chemins de fer centrale est envoyée en renfort lorsque les circonstances le justifient. Quotidiennement, 700 patrouilles sont déployées sur le territoire national et 2 244 policiers et 300 gendarmes voient leur action coordonnée, ce qui permet la sécurisation de 1 000 trains et 1 500 gares. Cent interpellations sont réalisées quotidiennement en moyenne.
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