Texte de la QUESTION :
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M. Maxime Gremetz se fait le relais auprès de M. le ministre de la santé et des solidarités des revendications des étudiants kinésithérapeutes. Ceux-ci estiment que leur formation ne jouit pas de la reconnaissance qu'ils sont en droit d'attendre de l'État. Ainsi, alors que leurs études correspondent à un bac + 2, le volume horaire de leur formation (3 830 heures) équivaudrait à celui d'un cursus universitaire à bac + 5. De plus, le programme de la formation date de 1989 et apparaît comme obsolète ; l'existence de différents modes de recrutement, essentiellement en direction des étudiants en PCEM 1 et en STAPS, et l'absence de cadrage législatif ou réglementaire national à ce propos semblent poser problème. Enfin, les stages effectués dans le cadre de leurs études par les étudiants kinésithérapeutes ne sont pas rémunérés, alors que les frais qu'ils occasionnent peuvent être importants. L'État a affirmé, il y a quelques mois lors des débats sur le CPE, son souhait d'inciter les employeurs privés à rémunérer leurs stagiaires : quelle crédibilité pourrait-il avoir s'il laisse lui-même perdurer cette pratique des stages non rémunérés pour des étudiants stagiaires dans le secteur public ? Il lui demande ce qu'il compte faire pour la revalorisation des études de kinésithérapie ainsi que pour assurer des conditions de vie décentes aux étudiants en stage.
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