Texte de la REPONSE :
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La Corée du Nord a procédé le 5 juillet dernier au tir de sept missiles, dont un engin balistique à longue portée (Taepodong 2), qui se sont abîmés en mer du Japon. La France, qui assurait la présidence du Conseil de sécurité en juillet, a oeuvré pour parvenir à une réaction tout à la fois unie et ferme du Conseil : ainsi, le 15 juillet, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution 1695 condamnant les tirs de missiles nord-coréens et exigeant la suspension de toutes les activités liées au programme balistique nord-coréen. La Corée du Nord a ensuite annoncé, le 9 octobre 2006, avoir procédé à un essai nucléaire. La France a voté en faveur de la résolution 1718 du Conseil de sécurité - adoptée à l'unanimité le 14 octobre - qui prévoit des mesures de sanction à l'encontre de la Corée du Nord et exige le démantèlement de ses programmes nucléaire, biologique, chimique et de son programme balistique. À la suite de l'adoption de cette dernière résolution, la France a pris des mesures à titre national afin de renforcer la vigilance à l'égard des échanges avec la Corée du Nord. Elle fait preuve notamment d'une attention accrue à l'égard des cargaisons transportées par les navires nord-coréens, et par ceux en provenance ou à destination de la Corée du Nord. Le Conseil de l'Union européenne a également adopté le 20 novembre une position commune sur les mesures restrictives prises par l'Union européenne vis-à-vis de la Corée du Nord. La France soutient une reprise effective et suivie de résultats des discussions à six sur la question nucléaire nord-coréenne dans les meilleurs délais, en vue d'une dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la Corée du Nord.
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