Texte de la REPONSE :
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Afin de le rendre cohérent avec celui de l'OMS paru en mai 2005, le plan gouvernemental français de lutte et de prévention « pandémie grippale », disponible sur le site du ministère de la santé et des solidarités, a été révisé début septembre 2005 ; il est régulièrement mis à jour. Ainsi, identiques à ceux décrits par l'OMS, de nouveaux niveaux ont été définis et regroupés en trois périodes : 1. Période interpandémique regroupant deux phases : absence de nouveau virus grippal circulant chez l'homme ; absence de nouveau virus grippal chez l'homme malgré un virus animal occasionnant un risque substantiel de maladie humaine. 2. Période d'alerte pandémique regroupant trois phases ; infection humaine par un nouveau virus sans transmission inter-humaine (ou cas rares liés à des contacts rapprochés) ; cas groupés (« clusters ») de transmission inter humaine limitée et localisée ; extension des cas groupés encore géographiquement localisée. 3. Période pandémique constituée d'une seule phase : forte transmission inter humaine dans la population avec extension géographique rapide. Pour chacune de ces phases (ou situations), deux niveaux sont définis selon que l'événement survient à l'Étranger (A) ou sur le territoire national (B). Aujourd'hui, l'évolution de l'épizootie et de l'épidémie correspond à la phase 3A de la période interpandémique, situation identique à celle constatée depuis début 2004. Bien que l'épizootie semble plus ou moins bien maîtrisée dans certains pays, l'apparition régulière de cas humains dans d'autres États (Indonésie notamment) met en évidence une persistance de la menace qui justifie un maintien de la vigilance et la poursuite de la préparation à une pandémie, comme cela a été rappelé le 2 novembre dernier par David Nabarro, coordinateur de l'ONU pour la lutte contre ce fléau.
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