Texte de la REPONSE :
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Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche est particulièrement attaché à la diversification des langues enseignées dans l'enseignement scolaire. Dans ce cadre, le maintien des postes d'enseignants de langues rares garde toute son actualité et il appartient à chaque recteur de veiller au respect de cette disposition. Sur un plan plus général, il convient d'asseoir des mesures qui favorisent à plus long terme une politique de diversification des langues. Les recteurs sont incités dans ce but, à élaborer une carte des langues dans leur académie, afin de proposer, en fonction des spécificités locales, une offre de langues cohérente et rationnelle. De la même façon, des cartes départementales des langues sont mises en place, à partir des orientations retenues par le recteur, par les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale. Elles visent à favoriser une plus grande diversification des langues étudiées et à garantir la continuité des apprentissages entre l'école et le collège, puis entre le collège et le lycée, tout en permettant une utilisation rationnelle des moyens. C'est ainsi que, pour maintenir l'offre de langues concernant des effectifs faibles d'élèves, des pôles peuvent être créés dans les bassins de formation. Cette politique de pôles permet alors de pouvoir continuer à proposer aux élèves intéressés l'apprentissage de langues faiblement étudiées et à assurer la présence dans l'enseignement scolaire de langues peu répandues.
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