Texte de la REPONSE :
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La France suit attentivement la situation des droits de l'homme en Chine, et notamment au Tibet. S'agissant en particulier des événements du 30 septembre dernier, le ministère des affaires étrangères a qualifié publiquement ces faits d'« inacceptables et condamnables ». De façon générale, notre position constante est d'encourager les autorités chinoises et le dalaï-lama à poursuivre un dialogue constructif, seul à même, à notre sens, de faire émerger une solution satisfaisante pour tous pour l'avenir du Tibet. La nomination par l'Union européenne d'un représentant spécial pour le Tibet a fait l'objet d'un examen approfondi en 2002 et en 2003. Les États membres sont convenus que cette initiative n'était pas de nature à favoriser aujourd'hui l'information de l'Union sur la situation tibétaine ou à faciliter les échanges avec les autorités chinoises sur cette question. Nous constatons avec satisfaction que les contacts initiés en 2002 entre des officiels chinois et des représentants du dalaï-lama se poursuivent, comme l'illustre la cinquième visite en Chine des émissaires du dalaï-lama en février 2006. Dans ce contexte, la désignation d'un représentant spécial de l'Union européenne pourrait compliquer la tâche des négociateurs des deux parties et se révéler contre-productive. Les représentants du dalaï-lama eux-mêmes, qui entretiennent un dialogue régulier avec l'Union européenne, ont compris cette position et ne font plus de cette nomination l'un de leurs objectifs essentiels.
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