FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 112410  de  M.   Bourg-Broc Bruno ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  budget et réforme de l'Etat
Ministère attributaire :  budget et réforme de l'Etat
Question publiée au JO le :  12/12/2006  page :  12843
Réponse publiée au JO le :  01/05/2007  page :  4083
Rubrique :  finances publiques
Tête d'analyse :  lois de finances
Analyse :  loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001. mise en oeuvre. rapport. conclusions
Texte de la QUESTION : Deux parlementaires viennent de rendre public un rapport relatif à la mise en oeuvre de la LOLF. Ils font plusieurs recommandations et préconisent notamment de modifier le code général des collectivités territoriales pour autoriser l'adoption d'une nomenclature en mission / programme / action. M. Bruno Bourg-Broc souhaite donc interroger M. le ministre délégué au budget et à la réforme de l'État afin de connaître les perspectives de son action ministérielle s'inspirant de cette proposition.
Texte de la REPONSE : Dans le cadre de leur recommandation sur une extension de la LOLF, M. Alain Lambert, sénateur de l'Orne et M. Didier Migaud, député de l'Isère, proposent de modifier le code général des collectivités territoriales afin d'autoriser l'adoption d'une nomenclature en missions/programmes/actions. Si l'adoption par les collectivités territoriales de certains principes de la LOLF peut être favorisée (cf. réponse à la question écrite n° 112409), il convient toutefois d'expertiser de façon plus approfondie cette proposition qui modifierait significativement les modalités de fonctionnement des collectivités concernées. En effet, les règles budgétaires relatives aux budgets locaux ne peuvent être comparées à celles de l'État. Le vote du budget en deux sections (fonctionnement et investissement) permet aujourd'hui de vérifier les conditions du respect de l'obligation de vote en équilibre et notamment l'obligation de ne recourir à l'emprunt que pour le financement des seules dépenses d'investissement. Tout recours à une nomenclature de type missions/programmes/actions devrait veiller à bien toujours faire apparaître aussi clairement l'autofinancement des collectivités territoriales. Il apparaîtrait par ailleurs nécessaire d'adapter les exigences en la matière en fonction de la taille des collectivités locales pour ne pas imposer, aux petites communes par exemple, des contraintes trop fortes au regard des enjeux budgétaires les concernant.
UMP 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O