Texte de la REPONSE :
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L'attention du ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes a été appelée sur les propositions du livre blanc des chambres françaises de commerce et d'industrie, « Les diplômes à l'épreuve du chômage », qui fait apparaître l'importance de l'orientation des jeunes et du rapport aux acteurs économiques. Il souligne en particulier l'intérêt d'améliorer l'information des jeunes et de leur entourage sur des formations professionnalisantes, et leur intérêt pour des jeunes pour lesquels elles sembleraient plus adaptées que l'enseignement général. Le Gouvernement mesure toute l'importance des questions d'orientation et a nommé en 2006 un délégué interministériel à l'orientation, qui a en charge l'élaboration d'un schéma national d'orientation associant l'ensemble des partenaires institutionnels et économiques. Les travaux de la commission « Université et emploi » remis au Premier ministre en 2006 on également fait apparaître les voies et moyens d'un rapprochement entre les diplômes et l'insertion professionnelle qu'ils offrent. Enfin, pour les jeunes les moins qualifiés, depuis 2005, le programme CIVIS offre un accompagnement des jeunes vers l'emploi, qui intègre de nombreuses actions de formation. Plus de 310 000 jeunes ont bénéficié de ce programme depuis son lancement, dont près de la moitié venaient des niveaux les moins qualifiés, V bis ou VI. Une politique forte d'orientation doit s'appuyer sur une information complète de tous les acteurs, à commencer les jeunes, qui intègrent l'ensemble des formations, notamment par la voie de l'alternance ou de l'apprentissage qui sont des priorités du Gouvernement dans le cadre du plan de cohésion sociale. Des campagnes d'information ont ainsi été conduites pour lever les éventuels freins psychologiques évoqués au regard de ces formations.
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