Texte de la REPONSE :
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Les autorités françaises suivent avec une attention et une vigilance constantes la question du Tibet et des droits de l'homme en Chine. Le Gouvernement a salué les gestes positifs accomplis par la Chine l'année dernière en libérant un certain nombre de prisonniers de conscience tibétains et en autorisant la venue en Chine d'une délégation d'envoyés du dalaï lama. Par un courrier à son homologue chinois, le Président de la République a encouragé ce premier pas vers l'engagement d'un dialogue entre les autorités chinoises et le dalaï lama, auquel la France et ses partenaires européens appellent depuis de nombreuses années. La France a su se mobiliser, et avec elle l'Union européenne, pour intervenir à plusieurs reprises en faveur de religieux tibétains. Elle a fermement condamné l'exécution de Lobsang Dhondup. Le Gouvernement continuera à interroger les autorités chinoises sur la question des droits de l'homme, lors de rencontres bilatérales et dans les enceintes internationales pertinentes. Il restera vigilant pour que la question du Tibet reste systématiquement évoquée dans le cadre du dialogue euro-chinois sur les droits de l'homme. Le Gouvernement accueille par ailleurs favorablement la reconstitution du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur le problème du Tibet, qui vient de tenir sa première réunion le 5 mars 2003 et qui a désigné comme président M. Lionnel Luca.
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