Texte de la REPONSE :
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Le dispositif d'insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté, « Défense, 2e chance », créé par le ministère de la défense en relation étroite avec le ministère chargé de l'emploi, à l'été 2005, est géré par l'établissement public d'insertion de la défense (EPIDe). Les jeunes participant au programme « Défense, 2e chance » signent un contrat de « volontariat pour l'insertion » pour une durée de six mois, reconductible dans la limite de vingt-quatre mois. Ce contrat spécifique de droit public relève du code du service national et correspond à un statut civil. Même si le statut des volontaires pour l'insertion ne leur confère pas la qualité d'élève ou d'étudiant, l'EPIDe prend en charge la plus grande partie de leurs besoins. Ils sont nourris, logés et habillés, et bénéficient d'une allocation mensuelle de 300 euros dont une partie est capitalisée pour servir de pécule et aider à l'installation à l'issue de la formation. Ils disposent aussi d'une couverture médicale et sociale individuelle. En liaison avec les départements ou régions concernés, des aides diverses peuvent être négociées localement par les différents centres « Défense, 2e chance ». Au plan national, une convention globale a été signée par le ministère de la défense avec la SNCF. Cette convention prévoit l'octroi de cartes jeunes à tarif préférentiel aux jeunes volontaires pour l'insertion de l'EPIDe.
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