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Texte de la QUESTION :
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M. Éric Woerth appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur l'importance de considérer la prévention des risques environnementaux dans le contexte de la lutte contre le cancer. En effet, le Gouvernement s'apprête à lancer un plan national de lutte contre le cancer destiné à réduire ce fléau. L'augmentation du nombre de cas déclarés chaque année s'élève à plus de 60 %. De nombreux acteurs ont montré que cette maladie génétique dont le mécanisme de formation est complexe avait bien souvent une origine environnementale. Si les causes majeures comme le tabagisme, les rayonnements solaires ou l'alcoolisme sont bien identifiées, la source de beaucoup de cancers reste inconnue. La multiplicité des substances chimiques potentiellement cancérigènes dans l'environnement est cependant très souvent citée. Une politique durable de lutte contre le cancer passe ainsi par un plan actif de prévention, incluant la surveillance de l'environnement et l'évaluation des risques chimiques pour l'homme dans l'environnement. De nombreuses substances chimiques émises dans l'environnement par l'ensemble des activités économiques, qu'il s'agisse de l'industrie, des transports ou des activités domestiques, sont susceptibles de contribuer à l'augmentation de la prévalence des cancers. Il est donc particulièrement important de développer, parallèlement à la recherche sur le traitement du cancer et sa surveillance épidémiologique, une action de recherche sur les outils d'évaluation des risques de cancer qui pourraient être utilisés dans l'objectif d'une politique de prévention. A cet égard, l'amélioration des outils toxicologiques, seuls capables, à l'inverse de l'épidémiologie, de prédire les cancers liés aux nouvelles molécules, devrait être une priorité et bénéficier d'un renforcement des moyens de recherche. En conséquence, il lui demande de préciser si de telles mesures sont envisagées dans ce cadre.
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