Texte de la REPONSE :
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S'il est vrai que le nombre de médecins n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui (près de 200 000), il est tout aussi exact que l'inégalité de leur répartition sur l'ensemble du territoire est un des principaux constats du rapport sur la démographie des professions de santé établi en décembre dernier par le doyen Yvon Berland. Il existe une réelle pénurie de praticiens hospitaliers psychiatres dans certains départements, tel la Lozère. Des mesures concrètes ont été prises. Tout d'abord, il s'agit de mesures d'attractivité pour le système hospitalier public : la prime d'engagement de servir un poste défini à recrutement prioritaire dans les zones géographiques déficitaires, la revalorisation de l'ensemble des rémunérations des praticiens hospitaliers (grilles plus attractives, indemnité d'engagement de service public exclusif), la politique de réorganisation hospitalière qui doit conduire à une utilisation plus optimale des ressources médicales, dans une approche territoriale des besoins de santé. Il s'agit ensuite de mesures pour remédier à la démographie médicale par l'augmentation du numerus clausus des étudiants en médecine cette année qui pourra se poursuivre dans le temps. Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées a demandé au sénateur honoraire Charles Descours de faire des propositions regroupant des mesures susceptibles de maintenir la présence de médecins et d'autres professionnels de santé dans les zones où le risque de désertification est particulièrement élevé. Il s'agit de diverses mesures financières visant à encourager et à faciliter l'exercice en milieu rural, de possibilités ouvertes par la création de maisons médicales ou de cabinets de groupe, sans oublier les apports possibles d'une utilisation des nouvelles technologies Internet et Télémédecine.
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