FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 119957  de  M.   Saint-Léger Francis ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère ) QE
Ministère interrogé :  affaires européennes
Ministère attributaire :  industrie
Question publiée au JO le :  06/03/2007  page :  2286
Réponse publiée au JO le :  10/04/2007  page :  3580
Date de changement d'attribution :  20/03/2007
Rubrique :  traités et conventions
Tête d'analyse :  protocole de Londres sur les brevets
Analyse :  ratification. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Francis Saint-Léger appelle l'attention de Mme la ministre déléguée aux affaires européennes sur le protocole de Londres relatif au brevet européen. Il désire connaître ses intentions en la matière. - Question transmise à M. le ministre délégué à l'industrie.
Texte de la REPONSE : Les entreprises françaises sont désavantagées par rapport à leurs concurrentes américaines et japonaises par le coût globalement plus élevé du brevet européen, du fait des procédures de traduction pratiquées. L'entrée en vigueur de l'accord de Londres limiterait le nombre de traductions nécessaires et permettrait de diminuer sensiblement le coût du brevet européen, favorisant ainsi son utilisation par les acteurs économiques, notamment les petites et moyennes entreprises. Le Gouvernement, soucieux de développer et de protéger l'innovation, est favorable à toute évolution du droit des brevets permettant d'améliorer la compétitivité des entreprises, dans le respect des équilibres linguistiques actuels. En mars 2006, le Premier ministre a chargé les présidents des délégations pour l'Union européenne du Sénat (M. Hubert Haenel) et de l'Assemblée nationale (M. Pierre Lequiller) de conduire une mission portant sur l'évolution du droit des brevets en Europe. Leurs deux rapports recommandent la ratification de l'accord de Londres par la France, tout en souhaitant que des discussions puissent reprendre rapidement pour mettre en place le brevet communautaire. Le Conseil constitutionnel, saisi en septembre 2006 par le Premier ministre ainsi que par des députés, a rendu une décision qui précise que l'accord de Londres n'est pas contraire à la Constitution. Le Gouvernement est convaincu qu'il faut mettre en place un environnement favorable à l'utilisation des droits de propriété industrielle par les acteurs économiques pour valoriser leurs innovations, tout en respectant les équilibres linguistiques actuels.
UMP 12 REP_PUB Languedoc-Roussillon O