Texte de la REPONSE :
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L'arrêté du 23 avril 1998 portant sur la pratique du scoutisme était fragile sur le plan juridique puisqu'il s'agissait d'un texte édictant des normes et donnant en plus des recommandations et qu'il recouvrait différents aspects de fonctionnement d'un camp (restauration, hébergement...), sans pour autant avoir été signé par les ministères concernés. On peut noter que si les nouveaux textes ne sont pas spécifiques au mouvement scout, ils ne vont pas cependant à l'encontre de leur fonctionnement et de leurs pratiques. En effet, l'arrêté relatif aux titres et diplômes permettant d'encadrer des mineurs en centres de vacances et en centres de loisirs, prévoit un article fixant la liste des titres du scoutisme permettant d'exercer ces fonctions dans les centres organisés par les associations de scoutisme agréées au niveau national. Par ailleurs, l'existence d'un projet éducatif précisant les orientations et les objectifs de l'organisateur et d'un projet pédagogique précisant les conditions de sa mise en oeuvre permet l'expression des spécificités du scoutisme. Pour exemple, la possibilité de camper, d'organiser de façon occasionnelle des activités en autonomie ou de réaliser la restauration en camping est, soit prévue dans la réglementation, soit prise en compte dans les recommandations concernant le projet pédagogique.
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