Texte de la QUESTION :
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M. Christian Decocq souhaite interroger M. le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer sur la fermeture des deux autoponts du boulevard Pierre-de-Coubertin qui relient les villes de Lille et La Madeleine. Après une inspection technique des services de la DDE, un état inquiétant de la structure de ces ponts métalliques a été constaté et ces ouvrages trentenaires ont été déclarés trop vétustes et dangereux pour continuer à être ouvert à la circulation. Depuis leurs fermetures se posent de multiples problèmes de circulation : engorgement des axes, doublement des temps de parcours. Selon la direction de l'équipement, les autoponts sont techniquement réparables. Cependant, selon l'avis de l'inspection générale ouvrages d'art et du Centre national des ponts de secours, une remise en service de ces autoponts n'est pas envisageable. Ils ne répondraient plus aux normes actuelles. La mairie de la Madeleine est favorable à une remise en état des autoponts accompagnée d'une dérogation aux normes actuelles pour quatre à cinq ans, délai nécessaire pour trouver un nouveau projet d'aménagement. Il souhaite savoir si ce projet est envisageable et dans quels délais sinon quelle solution alternative sera présentée par les services de son ministère.
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Texte de la REPONSE :
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PERSPECTIVES DE RESTAURATION DES AUTOPONTS RELIANT LILLE ET LA
MADELEINE M. le président. La parole est à
Mme Bérengère Poletti, pour exposer la question, n° 1351, de M. Christian
Decocq, relative aux perspectives de restauration des autoponts reliant Lille et
la Madeleine. Mme Bérengère Poletti. M. Christian Decocq,
actuellement empêché de nous rejoindre en raison de problèmes de transport, m'a
chargée d'interroger M. le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme
et de la mer, sur la fermeture des deux autoponts du boulevard
Pierre-de-Coubertin qui relient les villes de Lille et La Madeleine. Après
une inspection technique des services de la DDE, un état inquiétant de la
structure de ces ponts métalliques a été constaté et ces ouvrages trentenaires
ont été déclarés trop vétustes et dangereux pour continuer à être ouverts à la
circulation. Depuis leur fermeture se posent de multiples problèmes de
circulation : engorgement des axes, doublement des temps de parcours. Selon la
direction de l'équipement, les autoponts sont techniquement réparables.
Cependant, de l'avis de l'inspection générale des ouvrages d'art et du Centre
national des ponts de secours, une remise en service de ces autoponts n'est pas
envisageable, ceux-ci ne répondant plus aux normes actuelles. La mairie de la
Madeleine est favorable à une remise en état des autoponts accompagnée d'une
dérogation aux normes actuelles pendant les quatre ou cinq ans qui seront
nécessaires pour trouver un nouveau projet d'aménagement. M. Decocq souhaite
savoir si ce projet est envisageable et dans quels délais, et à défaut aimerait
connaître la solution alternative proposée par le Gouvernement. M. le
président. La parole est à M. le ministre délégué à
l'industrie. M. François Loos, ministre délégué à
l'industrie. Madame la députée, pour répondre à la question que vous avez
posée au nom de M. Decocq, je remplacerai pour ma part M. Perben.
(Sourires.) Les expertises réalisées par le réseau scientifique et
technique ont conduit les services du ministère de l'équipement à prévoir la
fermeture puis le démontage de ces autoponts. Les crédits correspondants ont
d'ailleurs été mis en place en fin d'année. La réhabilitation de ces ouvrages
provisoires a été étudiée, mais il apparaît qu'en dépit d'investissements
importants, les travaux de remise en état ne permettraient pas d'atteindre le
niveau de sécurité requis par la réglementation aujourd'hui en vigueur pour des
ouvrages neufs. La responsabilité des services et de leurs agents pourrait donc
être engagée. Seul l'aménagement du carrefour pour augmenter sa capacité est
désormais envisageable. Même si ce carrefour est situé sur une route
nationale qui a vocation à être transférée au département, conformément au
décret du 5 décembre 2005 sur la consistance du réseau routier national, l'État
est prêt à participer financièrement à cet aménagement, seul susceptible, je le
répète, de résoudre le problème que vous avez évoqué.
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