Texte de la REPONSE :
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La crise iraquienne a suscité des interrogations légitimes sur l'avenir de la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union européenne. Les autorités françaises n'ont pour leur part pas changé d'ambition : elles souhaitent que l'Union pèse sur les affaires du monde, pour y promouvoir ses valeurs, sa sécurité, ses intérêts, pour faire exister un monde multipolaire. Le Gouvernement poursuivra son action pour renforcer les institutions européennes à cette fin et développer les moyens et les capacités, notamment militaires, de l'Union. C'est tout le sens des propositions communes que la France et l'Allemagne ont faites à la Convention sur l'avenir de l'Europe. La crise iraquienne ne doit pas faire oublier les réussites de l'Union européenne permettant à la politique étrangère et de sécurité commune de gagner en substance. Ainsi, dans les Balkans, l'Union a su définir une politique globale et cohérente, appuyée sur des moyens crédibles et efficaces. L'Union européenne a décidé de lancer sa première opération militaire en Macédoine le 31 mars dernier et sa première opération de police en Bosnie-Herzégovine le 1er janvier 2003. Ce sont ces principes et cette ambition européenne qui continuent de guider l'action du Gouvernement au sein de l'Union.
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