Texte de la REPONSE :
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Les anciens combattants des conflits d'Afrique du Nord souhaitent voir le souvenir de ces heures douloureuses et de ceux qui sont morts pour la France honoré au cours d'une journée nationale. Il faut regretter que cette demande légitime soit devenue une source de division du monde combattant. En effet, la date de commémoration nationale d'un conflit doit s'inscrire dans une démarche de rassemblement, faute de quoi elle perd son sens même. C'est pourquoi, comme il l'a indiqué à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale lors de son audition le 24 juillet dernier, le secrétaire d'Etat aux anciens combattants considère qu'il appartient d'abord aux associations d'anciens combattants d'Afrique du Nord d'aboutir à un accord sur ce sujet. Il ne revient pas à l'Etat d'imposer une solution qui ne manquerait pas d'encourager de nouvelles polémiques et de rouvrir les blessures du passé. Le secrétaire d'Etat examine actuellement, notamment au cours de ses rencontres avec les associations concernées, les voies et les moyens les plus appropriés pour créer les conditions d'un consensus. Par ailleurs, l'inauguration prochaine à Paris d'un monument national permettra de marquer de façon solennelle l'hommage de la nation à ceux qui ont donné leur vie pour la France au cours de ces conflits.
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