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Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Marc Nesme demande à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées s'il envisage, dans le cadre des actions prévues pour la prévention du cancer, de proposer une prise en charge psychologique aux personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Il estime pour sa part que cette relation d'aide serait très bénéfique pendant la période de sevrage tabagique et permettrait, à plus long terme, à de nombreux fumeurs d'aborder la cause profonde de leur tabagisme et diminuer ainsi le risque de rechutes ultérieures.
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Texte de la REPONSE :
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Il est nécessaire d'aider les personnes désireuses de s'arrêter de fumer, notamment les plus dépendantes d'entre elles. A l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, le 27 mai, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a rendu publiques les recommandations de bonnes pratiques d'aide à l'arrêt du tabac, à destination des professionnels de santé, élaborées par un groupe d'experts. Ces recommandations mettent l'accent, d'une part, sur le support « motivationnel » du fumeur et, d'autre part, sur les thérapies « cognitivo-comportementales » qui permettent d'accompagner le fumeur dans sa démarche d'arrêt par un soutien psychologique adapté et de renforcer ses capacités à maintenir le sevrage. L'intérêt du conseil minimal a été également réaffirmé. Evaluée auprès de médecins généralistes, il est reconnu que la pratique de conseil minimal consistant à interroger brièvement le patient sur son état tabagique et lui délivrer une brochure et/ou un encouragement constitue un moyen efficace de mobiliser un grand nombre de professionnels de santé, et, ainsi, de toucher une vaste population. Ces recommandations, qui viennent d'être publiées, vont faire l'objet d'une vaste diffusion à l'ensemble des prescripteurs et des professionnels concernés. Dans les deux ans à venir, seize nouvelles consultations hospitalières de tabacologie seront créées de façon à couvrir l'ensemble des départements.
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