Texte de la REPONSE :
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En 1999, date de la plus récente étude disponible au niveau européen, 3 347 animaux ont été utilisés pour tester les effets toxiques de substances destinées à des cosmétiques et à des produits d'hygiène corporelle (1 621 souris, 237 rats, 27 cobayes et 1 447 lapins). Parmi ces animaux, la France a utilisé 60 souris, 45 rats et 181 lapins. Par contre, en 2001, date de la dernière enquête réalisée au niveau national, ce sont 494 souris, 509 rats, 843 cobayes, 65 hamsters et 680 lapins qui ont été utilisés, ce qui ne représente que la moitié des animaux utilisés à cette fin pendant l'année 1997. Lorsque les méthodes substitutives à l'expérimentation animale offriront des résultats fiables elles seront immédiatement utilisées. Pour l'instant il ne paraît pas raisonnable, mais semble irresponsable de mettre sur le marché des produits susceptibles d'être dangereux pour la population sans, au préalable, avoir testé leur innocuité sur un modèle animal. L'effort que la France consent dans sa participation au fonctionnement du laboratoire européen de validation des méthodes alternatives (à Ispra, en Italie) montre qu'elle est déterminée à réduire au mieux l'utilisation expérimentale d'animaux même si, en l'occurrence, ceux-ci ne représentent que 0,012 % du total des animaux utilisés à des fins expérimentales.
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