FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 17030  de  Mme   Aurillac Martine ( Union pour un Mouvement Populaire - Paris ) QE
Ministère interrogé :  culture et communication
Ministère attributaire :  culture et communication
Question publiée au JO le :  21/04/2003  page :  3085
Réponse publiée au JO le :  18/08/2003  page :  6480
Rubrique :  patrimoine culturel
Tête d'analyse :  mur de la Paix
Analyse :  Champ de Mars. déplacement
Texte de la QUESTION : Mme Martine Aurillac attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la situation de l'ouvrage appelé « le mur de la Paix » installé dans le jardin du Champ de Mars, face à l'Ecole militaire. Son installation durant l'année 2000, sans autorisation et contre l'avis de l'architecte des Bâtiments de France, ne devait être que provisoire, cet ouvrage devant être déplacé dans un site plus propice, hors du 7e arrondissement. Aujourd'hui cet ouvrage est toujours là, ce qui ne manque pas de provoquer l'insatisfaction et le mécontentement des riverains. En effet, non seulement cet édifice couvert de graffitis, porte atteinte à l'esthétisme et à la perspective du Champ de Mars, mais il souffre actuellement de dégradations préoccupantes pour la sécurité de ses visiteurs. Elle lui demande, au vu de ces observations, de bien vouloir lui indiquer ses intentions sur ce dossier, et de lui préciser les mesures qu'il pourrait prendre, en collaboration avec la Ville de Paris, pour assurer le démontage et le déplacement de cet édifice, afin de redonner au Champ de Mars toute son harmonie.
Texte de la REPONSE : « Le mur de la Paix », oeuvre de Mme Clara Halter, a été implanté sur le Champ-de-Mars à titre provisoire à l'occasion des célébrations nationales pour l'an 2000. Son installation s'est faite sans les autorisations qui étaient nécessaires au titre des diverses législations applicables (urbanisme, site classé au titre du code de l'environnement, abords de l'Ecole militaire classée au titre des monuments historiques et de la tour Eiffel inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques). Le ministre de la culture et de la communication considère que l'oeuvre fait écran d'un côté à l'Ecole militaire et de l'autre à la tour Eiffel « cassant » la perspective précisément là où elle a sa raison d'être devant l'Ecole militaire. C'est la raison pour laquelle il a manifesté, notamment auprès de la ville de Paris, son désaccord avec sa pérennisation sur ce site. Il semblerait que la municipalité souhaite trouver un autre emplacement pour y installer cette oeuvre.
UMP 12 REP_PUB Ile-de-France O